Dans les écoles, le confort d'été, ça se travaille

Mal isolées, mal ventilées, souvent nos vieilles écoles chauffent en été. La climatisation, coûteuse à installer, consommatrice d'énergie et qui accentue les effets d'îlots de chaleur à l'extérieur, n'est pas souhaitable. En rénovant les bâtiments existants, on peut perdre des degrés et améliorer grandement la qualité de vie des élèves, des enseignants et du personnel tout au long de l'année. Des changements de pratiques à une rénovation plus lourde, EnvirobatBDM et le CAUE13 ont uni leurs connaissances pour mettre à la disposition des collectivités leurs meilleurs conseils. Exemples à l'appui.

Que ce soit pour un membre de l'équipe pédagogique ou pour un élève, l'inconfort thermique est considéré comme atteint quand la température d'ambiance d'une pièce dépasse les 28 °C. En été, la température extérieure dépasse souvent les 38 °C et les revêtements sombres exposés au soleil peuvent atteindre 60 °C sous l'effet de l'albédo, comme dans les cours goudronnées. Cet air chaud pénètre à l'intérieur, faisant naître une sensation d'inconfort.

Ce guide complet, dresse une liste de tout ce qu'il faut envisager pour améliorer le confort dans nos écoles du département :

1. Changer les pratiques : couleurs de vêtements, pauses plus longues, installation de brasseurs d'air…

2. Rafraîchir les abords : le sol des cours, les façades, le toit sont traités pour protéger les usagers

3. Empêcher la chaleurs d'entrer : on isole, on installe des protections solaires, on remplace les menuiseries…

4. Maîtriser la chaleur produite à l'intérieur : on repense les usages, en installant de brasseurs d'air, en agissant sur l'inertie thermique…

5. Évacuer la chaleur : on ventile naturellement ou mécaniquement